Kia Muret m’a lancé un défi : faire de l’eco-conduite avec un Kia eNiro 64 kWh (204ch et 395Nm) en allant travailler dans le Gers. 188km, et une vidéo plus tard, ai-je réussi ?
La vidéo de cet essai est sortie il y a quelques temps sur ma chaîne youtube , mais il semblerait que certains soient passés à côté. Voici une petite session rattrapage donc
Le Kia eNiro 64 kWh : 204ch à dispo
Kevin Migliorini, chef des ventes de Kia Muret, m’à lancé un défi via LinkedIn, ou plutôt un eco-challenge. Celui de réussir à passer une journée en Kia eNiro, un SUV électrique, et finir avec le plus d’autonomie possible. Bien évidemment, j’ai accepté !
Le principal protagoniste dans cette histoire, c’est le eNiro blanc mis à disposition par Kévin. Avec sa batterie de 64 kWh, ce Kia électrique offre 204ch et 395 Nm de couple pour 1,8t. Autant vous dire que la tentation de tester cette cavalerie va se faire grande. Pour rester raisonnable, les 3 modes de conduite , éco, normal et sport, devraient m’aider au cours de cet éco-challenge. Tout le confort à bord, proposé par la finition Premium, est convaincant pour cruiser tranquille : volant chauffant, sièges chauffants, clim bi-zone avec fonction éco « driver only », prises USB, streaming audio bluetooth (niquel avec Spotify), Android Auto/Apple CarPlay, régulateur adaptatif et conduite autonome de niveau 2. La liste des options est encore longue, Kia ayant bien doté son SUV de base. La finition premium n’apporte en réalité que quelques options supplémentaires.
De mon côté, le seul essai en électrique réalisé jusque là, c’était le MX-30 de Mazda (sur Youtube aussi). Un essai plutôt court, faute de temps pour faire plus long à l’époque. Autant vous dire que je partais de loin question éco-conduite sur un véhicule électrique. Je connaissais tout juste l’existence des palettes régénératives.
Faire près de 200km dans le Gers en e-Niro
Faire près de 200 km dans le Gers, au départ de Kia Muret, c’est le programme pour tester ce e-Niro. Le trajet est plutôt mixte, correspondant à ce que je fais une fois par semaine pour le travail : j’alterne nationales et départementales, les toutes petites routes de campagnes et les portions en 2*2 voies de la N124 au départ de Auch.
Comme mentionné plus haut, le SUV coréen est plutôt confortable, y compris sur les petites routes dégradées du Gers. La suspension, quoique plus rigide que le Sorento, offre ce qu’il faut de souplesse pour un véhicule à usage familial. Ce qui donne au eNiro un bon maintien en virage, aidé par le centre de gravité abaissé grâce aux batteries dans le plancher.
Pour ce qui est du freinage, étant sur un eco-challenge, je n’ai pas vraiment testé son endurance. Il m’a juste semblé avoir moins de mordant qu’un Sportage.
Si vous avez regardé la vidéo plus haut, vous savez que j’ai surtout joué avec les palettes pour recharger la batterie. Elles proposent 4 niveaux de freinage, allant de zéro a 3. Zéro équivaut à être en roue libre, et 3 le freinage/régénération maximum avec les palettes.
C’est déroutant au départ, mais finalement on s’y fait vite. Associé avec une forme de gamification sur les compteurs, qui montre combien d’autonomie on récupère, ça incite à avoir une conduite coulée.
Le e-Niro en mode sport
Quitte à regagner de l’autonomie, autant utiliser ce gain pour tester le e-Niro en mode sport non ?
C’est ce que j’ai donc fait, dans les environs de Saramon. Pour pimenter le tout, j’ai fait cette partie de l’essai essentiellement en montée, et sur une petite route un peu grasse.
Avec le mode sport, les compteurs passent en rouge et surtout : on sent la différence de réponse à l’accélération. Et là où en thermique on aurait eu une (plus ou moins grande) latence, en électrique… Ça pousse très rapidement et progressivement. Par contre, sur route dégradée le train avant du e-Niro à un peu de mal. Le SUV coréen est bien plus à l’aise sur une route lisse quand il s’agit d’envoyer toute la cavalerie en mode sport.
Le e-Niro en ville
Un peu plus tard au cours de cet essai, je me suis rendu à Auch, de nouveau en mode éco. J’ai apprécié rouler en ville avec le e-Niro, en totale détente. La souplesse d’utilisation associée au côté boîte automatique fait des merveilles. Si je devais revenir un jour en 100% présentiel (team télétravail depuis 2017 !), c’est typiquement ce que je rechercherais pour éviter que les trajets pendulaires ne se transforment en calvaire.
Pour se garer, aucun souci non plus. Le gabarit du e-Niro (1m80 de large, pour 4m37 de long et 1m56 de haut) permet de le garer aisément, comme n’importe quelle compacte.
Alors cet éco-challenge ?
Lors de cet éco-challenge, le e-Niro affichait 386km d’autonomie restante lors de mon arrivée à Auch. Même si j’ai roulé la majorité du temps en mode éco, notez que je ne l’ai pas épargné non plus. J’ai testé le mode sport plusieurs fois, et je suis loin d’être un spécialiste de l’eco-conduite. En d’autres termes, l’autonomie du e-Niro est plutôt bonne. Aucune inquiétude à avoir sur ce point, même après une centaine de kilomètres parcourus.
Vous voulez savoir quelle était l’autonomie affichée par le e-Niro une fois de retour chez Kia Muret ?
Eh bien… Il va vous falloir regarder la vidéo pour le savoir !
Encore une fois, un grand merci à Kia Muret ainsi qu’au groupe Tressol Chabrier, qui ont rendu cet essai possible.