L’info sur la 508 PSE, la future berline sportive hybride de Peugeot, est tombée pendant les 24H du Mans. La lionne proposera 360 chevaux, tirés du 1.6 THP et de ses moteurs électriques.
Quasi-fidèle au concept-car qui l’annonçait, la Peugeot 508 PSE (Peugeot Sport Engineered) le sera aussi côté puissance et transmission. Et en plus, elle se déclinera aussi en break !
360ch pour la 508
En effet, Peugeot confirme que la 508 PSE proposera 360 chevaux et une transmission intégrale. Pour atteindre ces 360ch, 200 seront amenés par le bloc 1.6 THP (appelé PureTech désormais) et le reste par des moteurs électriques. Moteurs qui permettront, à priori, de rouler jusqu’à 50 km en électrique. Rien de novateur de ce côté là donc, puisque même le Q7 e-tron que j’avais essayé en 2017 proposait une autonomie similaire.
La double bonne nouvelle ici, c’est que la 508 PSE ne devrait pas être impactée par un malus écologique avec moins de 50g de CO²/km, tout en faisant plus de 300 chevaux. Ce qui est plus que rare dans la production française de ces dernières années, en essence. A noter qu’elle sera aussi disponible en break
« Ouin-ouin elle n’a que 4 cylindres » et alors ?
Et oui, pour ma part je me réjouis de voir une sportive française passer la barre des 300 chevaux, fut-elle hybride, typée GT et avec un 1.6 de 4 cylindres. C’est devenu bien trop rare par chez nous, alors on s’en contentera. Je sais que ce n’est pas l’avis de tous, qu’on trouve plus de cylindres dans d’autres marques en neuf, ou qu’en occasion on peut se payer 6, 8, 10 ou 12 cylindres au même prix.
Mais là, on parle d’un constructeur qui s’investit a nouveau sur un segment qu’il avait plutôt rangé dans la case « voiture mazout ennuyeuse » ces dernières décennies. On parle d’un constructeur qui cherche a proposer un véhicule en adéquation avec son marché et sa clientèle, sans tenter de brûler les étapes pour essayer de rattraper le trio des premiums allemands.
J’ai la sensation que, souvent, chez les passionnés auto on oublie un peu la réalité du marché, et les enjeux économiques chez les constructeurs. Je ne doute pas que chez Peugeot certains aimeraient proposer plus de puissance, voire un 6 pattes a la BMW, mais le coût de développement d’un tel moteur en partant de presque rien est pharaonique. D’autant plus a l’heure de l’hybridation et de l’électrisation quasi-obligatoire, qui demandent aussi des sommes colossales, pour respecter les normes environnementales. D’où l’idée de proposer un entre-deux, avec une berline hybride, de plus de 300 chevaux, dont le style n’a rien a envier aux allemandes (oui, on va reparler très rapidement de la nouvelle M3, vous en faites pas).
Bref, appréciez quand un constructeur ose et tente des choses sympas comme cette 508 PSE. Avec un peu de chance, ça peut les motiver aussi à aller plus loin et être plus radicaux sur d’autres futurs modèles PSE.