Malus 2019

Malus 2019 – la machine à sous

La grille de malus 2019 est enfin connue, et elle va toujours de 0 à 10 500€.
La nouveauté réside dans le seuil de démarrage qui est plus bas que l’an passé.

La grille de malus 2018 démarrait à 120gkm de CO² (et 127 en 2017), elle démarrera à 117gkm en 2019. L’évolution paraît légère, néanmoins de nombreux véhicules neufs pourraient avoir à payer un petit malus.

Même si à 117g/km ce n’est que 50€, cela représente au final un joli pactole pour l’État.

La grille du malus 2019

 Voir la grille complète

Tarif en €
≤ 116 0
117 50
118 55
119 60
120 65
121 70
122 75
180 9353
181 9660
182 9973
183 10290
184 10435
≥184 10500

 Voir la grille complète

Comme vous pouvez le constater, la barre des 1000€ de taxe est dépassée dès 139gkm de CO2. La barre des 10 000€ est atteinte à 183g/km de CO2, avec une taxe de 10 290€. À ce compte là, autant prendre une caisse qui rejette 185g/km et plus… en faisant attention au « supermalus » des voitures neuves de plus de 10cv fiscaux. Soit… une majorité de sportives.

Le malus 2019 est basé sur le WLTP mais pas trop non plus

 Le nouveau cycle WLTP a fait son entrée début septembre et on pouvait craindre que le gouvernement ne se base dessus pour sa grille. Ce cycle d’homologation étant en effet plus sévère que le NEDC question chiffres (tant sur la consommation que sur le taux de CO2 rejeté), de par ses tests plus poussés et plus réalistes. En fait, le gouvernement fait sa tambouille comme bon lui semble. Rien d’étonnant ceci-dit, puisqu’on base toujours le malus sur le seul CO2 et non un ensemble de critères.

Je reviendrais sur le cycle WLTP dans un article dédié. En ce qui concerne le malus, l’administration fiscale préfère se baser en partie sur l’ancien cycle, le NEDC. Grosso modo, l’État prendra la valeur NEDC « corrélée », à savoir la valeur la plus basse en WLTP qu’on remet au format NEDC.

Et le bonus 2019 ?

Le quoi ? Circulez y’a rien à voir !
Bon, plus sérieusement, on ne sait pas trop quelles seront les conditions d’obtention pour le malus en 2019.
La seule chose qui soit certaine, c’est que l’aide à l’achat d’un véhicule électrique sera maintenu. Est-ce que ce sera toujours 6000€ ? Mystère !

Avec le malus, l’État espère empocher 570 millions d’euros en 2019. À noter que les recettes engrangées cette année sont nettement supérieures aux attentes, puisque l’État avait estimé dans le projet de loi de finances 2018 388 millions d’euros de recettes. Ce sera au final plus de 500 millions. Les gains du malus servent à financer la prime à la conversion, qui connaît un très gros succès.

Malus 2019, toujours du greenwashing

Sous des prétextes « écologiques », l’État en profite pour ponctionner l’automobile un peu plus. Et il aurait tort de ne pas se gaver, les recettes du malus 2018 devraient avoisiner les 500 millions d’euros.
Si au moins ce malus se basait sur plusieurs critères et non pas le seul CO2… Mais non, trop compliqué à mettre en place. Et qui dit compliqué dit coût supplémentaire, donc moins rentable.

La grille complète

Tarif en €
≤ 116 0
117 50
118 55
119 60
120 65
121 70
122 75
123 90
124 113
125 140
126 173
127 210
128 253
129 300
130 353
131 410
132 473
133 540
134 613
135 690
136 773
137 860
138 953
139 1050
140 1153
141 1260
142 1373
143 1490
144 1613
145 1740
146 1873
147 2010
148 2153
149 2300
150 2453
151 2610
152 2773
153 2940
154 3113
155 3290
156 3473
157 3660
158 3853
159 4050
160 4253
161 4460
162 4673
163 4890
164 5113
165 5340
166 5573
167 5810
168 6053
169 6300
170 6553
171 6810
172 7073
173 7340
174 7613
175 7890
176 8173
177 8460
178 8753
179 9050
180 9353
181 9660
182 9973
183 10290
184 10435
≥184 10500

Laisser une réponse

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.