Alors que vous voyez passer les essais de la toute nouvelle Audi A3, j’ai essayé de mon côté la précédente génération (dite 8V pour les intimes) en phase 2. Sous cette jolie robe blanche, plutôt discrète, se cache un 2.0 TFSI de 190ch.
En effet, un membre de la famille (coucou Paty) à récemment fait l’acquisition de cette A3 Sportback en finition Sport. Coup de bol, on est passé le voir et bien évidemment j’en ai profité pour essayer la compacte allemande, et même une Fiat 500 (que vous pouvez retrouver dans mes stories Instagram).
Audi A3 8V, une évolution discrète
Comme toujours avec le constructeur aux anneaux, les évolutions se font petit à petit, presque discrètement. Si certains ont encore du mal à voir l’évolution par rapport à la génération précédente (8P pour les intimes), c’est flagrant avec cette A3 restylée (une 8V phase 2 donc). Elle est reconnaissable notamment à ses feux plus acérés (par rapport à la phase 1, sortie en 2012) et une calandre singleframe plus massive et en forme de diamant.
Avec ses lignes tendues et dans cette finition Sport, à ne pas confondre avec la finition S line, l’Audi A3 Sportback à un côté sportif mais pas tape à l’œil. Audi à fait le choix de la discrétion et de l’élégance pour cette compacte, et la peinture blanche suffit à la démarquer du reste des compactes aux anneaux, souvent grises ou noir. Je sais que le blanc est souvent associé chez nous aux utilitaires. Mais, personnellement, j’ai plutôt grandi avec des sportives japonaises de couleur blanches (et les caisses plus bariolées de l’époque Fast and Furious, certes). Je pense, entre autres, aux différentes Honda typeR ou encore à cette Supra TopSecret dont j’avais le poster, et bien d’autres encore. Pour en revenir à cette Audi A3 blanche, vous l’aurez compris, je trouve que cette couleur lui va très bien.
Pas de virtual cockpit ici
Personne ne sera surpris si je vous annonce que l’intérieur, encore tout en rondeur, est plutôt sobre. L’ensemble respire la qualité et le sérieux. D’ailleurs, j’aime beaucoup l’insert du logo Audi sur la planche de bord, face au passager. C’est à la fois discret, et suffisamment présent pour rappeler à votre passager qu’il est dans un véhicule premium.
Derrière le volant, pas de virtual cockpit avec son écran de 12 pouces, mais des compteurs à l’ancienne. Pour l’infotainment, tout se passe avec le MMI sur l’écran escamotable, au centre de la planche de bord. Ce système est toujours aussi plaisant à utiliser avec sa molette. Et, pour ma part, je le trouve plus intuitif qu’un écran tactile. Pas étonnant que de nombreux constructeurs s’en soient inspirés.
D’ailleurs, je me dis que je n’ai pas pris le temps d’essayer Android Auto ou Apple CarPlay combiné au MMI mais cette A3 en dispose. Paty, quand tu redescends par ici je pourrais réessayer ton A3 ? :p
L’Audi A3 est une compacte confortable
Si d’ordinaire la finition Sport apporte des suspensions plus fermes à l’Audi A3, le premier propriétaire a fait monter des suspensions classiques. Ces dernières apportent, avec les sièges sport, un confort de roulage indéniable. Ajoutez à ça l’Audi Drive Select, les modes de conduite Audi. Les différents modes (dynamic, confort, éco) influent sur la direction et la réponse de la pédale d’accélérateur. Ainsi, on obtient une compacte confortable, et polyvalente, au quotidien.
En revanche, si les sièges offrent un bon maintien latéral, la souplesse des suspensions pénalise la compacte allemande en courbe. C’est flou, comme si la voiture manquait d’appui. Ce qui est dommage, puisque le 4 cylindres semble plutôt désireux de faire profiter le conducteur du savoir-faire des ingénieurs d’Ingolstadt.
Des accents sportifs
En effet, le 2.0L TFSI 190 (et 320Nm) en mode dynamic révèle un moteur aux accents sportifs. Pas de Stronic ici, mais une boîte manuelle bien étagée. Avec cette ensemble, le compte-tour à vite fait de s’envoler, amenant rapidement l’Audi A3 vers des vitesses élevées (et inavouables à l’époque des 80 km/h). Idéal pour s’insérer sur autoroute comme sortir fort d’une courbe. Et tout aussi idéal pour perdre son permis en une accélération un peu vigoureuse.
Toutefois, la direction semble parfois dépassée par le couple important du 2.0 litres. Enfin parfois… surtout quand on a le pied un peu lourd (la fameuse godasse de plomb). Un peu déroutant au départ pour moi qui roule en Civic. Pour les proprios de Honda, détendez-vous et allez lire mon article sur ma Civic 8.
Côté échappement, je trouve dommage que ce dernier ne soit pas plus “chantant”. Il est discret et fait entendre un léger feulement dans les tours. Un tel moteur mériterait sûrement une ligne plus sonore, mais est-ce le but premier de cette Audi ?
Pour résumer, cette Audi A3 est intéressante pour un usage daily avec quelques moments de folie. Elle remplirait parfaitement le rôle d’une voiture de papa pressé. Et son look en blanc, sans le pack Sline, la rend plutôt discrète et séduisante.
J’aime bien le descriptif de l’Audi 3, c’est une belle voiture avec un joli habitacle. Je n’ai pas encore conduit une voiture de la sorte, mais en tout cas, je trouve qu’elle peut facilement s’aligner avec les autres voitures modernes qui sont commercialisées en ce moment.
Merci.
C’est toute la stratégie d’Audi, faire évoluer ses voitures petit a petit pour éviter d’être démodée trop rapidement
C’est une voiture très agréable à conduire au quotidien, si on a pas le pied trop lourd on est sur une consommation de 7 litres, côté entretien ça pique quand même un peu 700€, on reste quand même sur une marque premium. En ce qui concerne les accélérations, on est sur du 0 à 100 en 6,8 une petite Gti mais un peu dure à faire passer sur le train avant. Attention quand même aux radars pour les papas presse euh les papas pressés.
Merci à David pour la rédaction de se superbe article.
A très vite pour un prochain essai en Audi Rs3 ou Tesla model 3.