Partager la publication "Audi Q5 2.0 TFSI 252ch, un SUV aux visages multiples"
Audi organise régulièrement, par le biais de son programme myAudi, divers événements destinés à ses clients. Depuis 3 ans maintenant, Audi France organise l’Audi Quattro Experience à Megève. Je reviendrais plus en détail sur cet évènement dans un prochain article. En attendant, j’ai pu prendre le volant de l’Audi Q5 2.0 TFSI et de l’Audi Q7 e-Tron dans les environs de Megève, accompagné d’autres blogueurs et vidéastes. Voici donc l’essai du Q5.
Le design du Q5 évolue en douceur
Présenté en 2008, l’Audi Q5 était le second SUV de la marque aux anneaux. Après avoir eu le droit à un restyling en 2012, le Q5 à le droit à une seconde génération, présentée en 2016 au Mondial de Paris.
Fidèle à ses habitudes, le constructeur d’Ingolstadt fait évoluer en douceur son Q5. Cette nouvelle mouture de l’Audi Q5 se distingue de son prédécesseur par des lignes plus tendues et marquées, et des dimensions un peu plus grandes. Autre évolution plus marquée, la nouvelle calandre Singleframe et sa forme plus carrée qui s’étire jusqu’aux feux. Comme son grand frère le Q7, les bords de la calandre sont plus massifs que sur le reste de la gamme Audi. Ce Q5 s’affirme un peu plus que le précédent d’un point de vue design donc.
Côté dimensions, il est un peu plus long que son prédécesseur (4,66m contre 4,63m), presque aussi large (2,14m contre 2,08m, rétros compris), et une hauteur identique à quelques millimètres près. Quitte à être dans les chiffres, le choix des matériaux pour le chassis (acier et alu) lui font perdre 90kg.
L’intérieur est revu entièrement
La première impression en ouvrant la portière, c’est la qualité perçue qui se dégage de cet habitacle. Une habitude chez Audi qui soigne le moindre détail.
La planche de bord change radicalement par rapport au premier Q5 et fait le plein de technologie. Elle s’approche désormais de celle qu’on trouve dans le reste de la gamme, notamment dans l’Audi A5.
Derrière le volant, l’instrumentation est numérique avec l’Audi Virtual Cockpit et son écran de 12,3 pouces. Il est secondé par un afficheur tête haute réglable (luminosité et hauteur) qui vous affiche la limitation de vitesse.
Au milieu de la planche de bord, l’écran du MMI (le système multimédia Audi) fait 8,3 pouces. Il permet d’afficher du réglage d’infos, du réglage du mode de conduite au suspensions pilotée en passant par le GPS. Ce qui me semble un poil redondant avec le Virtual Cockpit pour le GPS, mais pourquoi pas.
Les sièges à l’avant sont chauffants et réglables dans quasiment tous les sens. De quoi choisir facilement et précisément une position de conduite confortable.
Et à l’arrière ?
L’arrière est assez spacieux, deux adultes y entrent aisément. Et même trois adultes, mais à condition de n’avoir qu’un court trajet à effectuer, sous peine de mal au dos très rapide pour celui qui sera assis au milieu. Même punition pour les enfants qui monteraient au milieu.
Au vu de l’espace disponible derrière, il sera plutôt aisé d’y installer un enfant dans son siège auto. Voire même deux sièges auto. Un troisième… mmh… il va falloir mesurer la largeur de vos sièges autos d’abord, ou passer sur le Q7 si vous êtes un fidèle de la marque aux anneaux.
Un grand coffre
Le coffre fait 550L et devrait vous permettre d’y entasser sans encombre poussettes, sacs à langer et autres valises.
Bon, je sais que vous vous languissez de savoir ce qu’il à dans le ventre ce bestiau. Allez hop !
Sur la route
On revient derrière le volant, on appuie sur le bouton start et c’est parti.
Comme je l’évoquais plus haut, ce modèle est équipé du 2.0 TFSI de 252ch (et 370Nm dès 1600 trs/min). Un moteur qui s’avère être très agréable et à la sonorité discrète et des reprises énergiques. Et qui avale le 0 à 100 en 6,3s, ce qui n’est pas rien pour un SUV de 1795 kg.
Le système quattro et ses 4 roues motrices permet au Q5 de coller à la route, et les suspensions pilotées limitent le roulis dans les portions les plus sinueuses. J’ai été surpris du peu de roulis ressenti, y compris avec les suspensions réglées sur le mode « confort ». Vous pouvez toujours passer en « dynamic » mais si vous avez des enfants derrières, je ne suis pas sur que leurs estomacs apprécient autant que vous la fermeté des suspensions.
Autant privilégier le mode individual, qui permet de régler indépendamment les suspensions, la boite et la direction. Cela permet de garder les suspensions en mode confort tout en ayant une conduite un peu sportive.
Le mode efficiency s’avérera utile si l’on souhaite consommer moins d’essence.
Enfin, les modes allroad et lift/offroad permettent de sortir des routes bitumées et lisses avec une facilité déconcertante.
Du offroad en Audi Q5 ?
On voit souvent les SUV comme des véhicules se donnant un air de tout-terrain mais avec les capacités de franchissement d’une compacte. Lors de l’Audi Quattro Experience, Audi France nous à prouvé le contraire, en organisant un repas à plus de 2000m d’altitude dans un alpage.
Des modes de conduites adaptés
Le mode Allroad élève le Q5 de quelques centimètres. Il permet d’aller se trimbaler sans soucis sur des chemins, campagnards ou même montagnards, aux reliefs peu accidentés.
Le mode lift/offroad sur-élève encore plus l’Audi Q5. La garde au sol passe alors à 25cm. L’écran du MMI affiche les degrés d’inclinaisons que prend le véhicule et tout un tas de paramètres divers tels que la position (latitude et longitude) ou encore l’altitude à laquelle on est.
Je n’aurais franchement pas imaginé possible de pouvoir monter en Q5 dans un alpage megèvois situé à plus de 2000m d’altitude. Ah oui, et pas par la route tant qu’à y être. Mais par un chemin montagnard où seul les locaux en tout-terrains osent s’aventurer habituellement, et le tout en pneus route.
Le Quattro révèle alors un autre visage et montre sa capacité à faire grimper le Q5 avec aisance, juste avec un filet de gaz. Quelle que soit la surface, cailloux comme boue, le Q5 adhère au sol.
Redescendre de notre alpage après le repas fut une formalité grâce à l’assistance de descente.
Cerise sur le gâteau, un parcours OffRoad complet nous attendait. Mais l’ayant fait en Q7 e-Tron, il faudra attendre l’article dédié pour en savoir plus.
Le prix du Q5 ?
Les prix pour la version essence, avec le 2.0 TFSI démarrent à 49 750€. Ajoutez à cela les dizaines d’options de notre modèle d’essai, tels que l’affichage tête haute, l’Audi Hold Assist, les suspensions pilotées (adaptive air suspension) ou encore le toit panoramique et vous flirtez avec les 70 000€.
En conclusion, le Q5 baroudeur efficace et très polyvalent
Au final, je suis plutôt étonné par ce SUV que j’imaginais assez pataud. Il à toutes les qualités requises pour un usage familial et permet quand même au conducteur de se faire un peu plaisir au volant.
On est pas sur une sportive pure et dure, et je sais que pour beaucoup, 252 chevaux ce sera trop peu. Il ne reste alors qu’à se tourner vers le SQ5 et son 3.0 V6 TFSI de 354 chevaux.
Je tiens à remercier chaleureusement Audi France pour leur invitation à l’Audi Quattro Experience.
Top cet article, complet et qui résume bien le séjour
Très intéressant et détaillé. Je ne savais pas qu’Audi organise ce genre de journée. Ça a dû être très sympa à conduire…
Cela fait partie du programme myAudi, avec divers événements au cours de l’année ou encore des essais en exclusivité